New Gotham
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New Gotham est une ville presque comme les autres. Ainsi, parmis les mortels, des etres aux pouvoirs surnaturels luttent pour preserver l'équilibre.
 
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 Meardon Emrys - Deuxième Partie -

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Meardon Emrys
Sorcier
Meardon Emrys


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 12/03/2007

Meardon Emrys - Deuxième Partie - Empty
MessageSujet: Meardon Emrys - Deuxième Partie -   Meardon Emrys - Deuxième Partie - EmptyLun 12 Mar - 14:01

Histoire [Une vingtaine de lignes minimum] :

    Descendant d’une longue lignée de sorciers, Meardon a pourtant été élevé dans l’ignorance de sa véritable nature. Sa mère, une des plus puissantes sorcières de sa génération, avait eu la vision de sa mort, ainsi que de celle de son fils, et avait décidé de le placer, dès sa naissance, dans une famille de mortels, après avoir bien sur bridé ses pouvoirs. C’est le cœur brisé par cet abandon qu’elle partit combattre le démon censé causer sa perte. Et c’est effectivement ce qui ce passa. Elle mourut dans le combat, avec cependant la satisfaction d’emmener avec elle son ennemi dans la tombe, garantissant un avenir heureux pour sa descendance.

    Meardon fut donc élevé par un couple de mortel, qui ne voyait pas d’un très bon œil son intérêt, qui grandissait en même temps que lui, pour le paranormal. Pour eux ce n’était que balivernes et perte de temps et préféraient voir leur fils dehors avec les autres enfants plutôt que plongé dans ses livres qu’il ne quittait pas. Seulement, ce qu’ils ne savaient pas, c’est que ces autres enfants ne voulaient pas, eux, être avec le petit Meardon. Il le trouvait trop étrange, voir même bizarre, pour ne pas dire complètement fou.

    C’est à son entrée au collège que, très rapidement, les choses se compliquèrent davantage. En effet, Meardon fêtait son 11e anniversaire, quelques semaines à peine après la rentrée. Bien sur, et au grand damn de ses parents, il n’avait personne pour souffler avec lui ses onze bougies. Il n’avait sympathisé avec personne, et était même plutôt le souffre douleur de sa classe. Ce jour la, il avait reçu un bien étrange cadeau, d’une personne qui lui était inconnue et que ses parents firent passer pour une lointaine tante. C’était une petite boite en bois, finement ouvragée et gravée de divers symboles que Meardon identifia aussitôt, contrairement à ses parents. Il avait déjà vu ses signes dans les livres qu’il lisait quand il était seul, et connaissait parfaitement leurs significations. Il y'avait quelque chose de magique la dedans, il en était sur. Préférant ne pas découvrir ce qu’il y avait dans la boite devant ses parents, il la rangea dans sa poche, afin de profiter au mieux de son cadeau. Ce n’est que la nuit venu, alors que toute la maison était endormie, que Meardon sortit de son lit, et décida d’ouvrir son cadeau à l’abri des regards indiscret, et obtus, de ces parents.

    Il était presque minuit, la pleine lune irradiait la chambre de sa lumière argentée, et le jeune garçon était assis sur le sol, baignant dans cette ambiance féerique. Doucement, comme respectueux de ce que pouvait contenir la boite, Meardon l’ouvrit. Au même instant, la vieille horloge du couloir sonna le premier coup de minuit. Le garçon sursauta, referma la boite a toute vitesse, et resta a l’affût du moindre bruit. N’entends rien de suspect, et malgré son cœur qui battait a en exploser dans sa poitrine, il rouvrit le boîtier, alors que l’horloge sonnait son deuxième coup. Au troisième, Meardon avait ce qui s’y trouvait entre ses doigts. Au quatrième, il examinait le petit objet à la lueur de la lune. Au cinquième, Meardon avait identifié l’objet, un petit pendentif, une fiole en verre, contenant un papier roulé sur lui même, ainsi qu’une petite fleur séchée. Sixième coup, Meardon avait sortit la feuille. Septième, Il l’avait lu le morceau de papier, et sortit la fleur. Huitième, il avait allumé une bougie, neuvième, placé la fleur sur la flamme. Dixième, il avait lu une première fois les mots inscrit à l’encre brune sur le petit papier. Onzième, deuxième psalmodie. Douzième coup, il lu pour la troisième fois les inscriptions. Alors que l’air s’était chargé d’électricité statique, quelque chose d’incroyable se produisit. Alors que les douze coups de minuit venaient de retentir dans toute la maison, un treizième coup, une seconde après ce qui devait être le dernier, se fit entendre. Ce treizième coup passa totalement inaperçu dans la maison. Personne ne l’entendit, ou presque. Meardon, lui se rendit compte que l’horloge avait sonné une fois de trop. Et il savait ce que cela signifiait. Quelque chose de magique venait de se produire, et c’était lui le responsable. A peine le treizième coup finissait de retentir que le jeune garçon s’effondra sur place, comme s’il s’était endormi d’un claquement de doigt.

    C’est sa mère, ou plutôt ses coups frénétiques sur la porte de la chambre, qui tira Meardon de son sommeil de plomb. Il se réveilla par terre, sur sa descente de lit. Le jeune garçon mit quelques instants avant de retrouver ses esprits. Il venait de faire le rêve le plus incroyable de toute son existence. En réalité, Meardon n’était pas vraiment sur que ce fut un rêve, cela semblait si réel. C’était plutôt comme un souvenir, il se revoyait alors qu’il n’était qu’un bébé, dans une vieille maison victorienne, avec une belle jeune femme brune, qui se comportait comme sa mère. Il la vit manipuler les objets a distance, sans les toucher, s’affairer autour d’un énorme chaudron posé sur les plaques de la cuisinière, combattre un affreux individu qui finira par exploser au milieu du salon. Il la vit aussi confier son enfant a un couple qu’il reconnut immédiatement, ses parents actuels. Alors qu’il se préparait pour aller au collège, Meardon demanda des explications à ses parents. Comme ils tournaient autour du pot, sans donner de réponse franche et précise, Meardon sentit la colère l’envahir. Furieux qu’on lui mente, il pointa du doigt sa mère et cette dernière fut projetée en arrière. Alors que son père s’apprêtait a lui envoyer sa main à travers la figure comme à son habitude, il fut lui aussi violemment propulser contre le mur, comme si une main invisible l’y avait envoyé. Se rendant compte que cette main invisible, c’était le prolongement de sa pensée, Meardon s’enfuit en courant.

    Il sécha les cours ce jours la, et courut sans regarder ou il allait. Ses pas le conduisirent jusqu'à cette étrange maison qu’il avait vu en rêve. Intrigué, et ne résistant pas a la curiosité qui le démangeait, il entra dans cette vieille maison abandonnée. Sans savoir pourquoi, il semblait connaître cette maison. Il savait par exemple où se trouvait la cuisine, combien il y avait de chambre, et savait même qu’au bout du vieil escalier se trouvait le grenier, qui avait une certaine importance pour cette maison. Il gravit donc une a une les vieilles marches, écoutant cette petite voix dans sa tête qui lui demandait de continuait à avancer. Lorsqu’il poussa la porte en bois du grenier il n’en crut pas ses yeux.

    Contrairement au reste de la maison, cet étage était en parfait état de conservation, et n’avait aucune once de poussière accumulée. Il regarda les objets autour de lui, fouillant l’intérieur des armoires, ouvrant les boites en cartons, parcourant rapidement les nombreux livres qui s’y trouvaient. Une vieille malle au milieu de la pièce attira son attention. Elle baignait dans un rayon de soleil filtré par la fenêtre. Lorsqu’il posa ses mains sur le couvercle, celui ci s’ouvrit de lui même, comme actionné par une force invisible. A l’intérieur se trouvait une boite contenant des photos, avec entre autre la jeune femme brune qu’il avait vu en rêve, des bougies, des petites fioles en verre, et une masse ressemblant a une grosse boite enveloppé de tissu blanc. Délicatement Meardon écarta les fins pans du tissu, et découvra ainsi un épais livre qui semblait avoir plusieurs siècles. Le jeune garçon prit le livre délicatement, et l’ouvrit avec précaution. Les premières pages ressemblaient à des peintures de Bosch. Sur la première, le dessin représentait une jeune femme brune, une mère, veillant sur son jeune garçon endormi. Sur la deuxième illustration, la femme avait disparut, et le garçon était réveillé et semblait entouré de rayons étranges. Sur la troisième page, Meardon découvrit le jeune garçon au milieu de créatures plus horribles les unes que les autres. La quatrième page était elle recouverte d’une écriture fine et élégante.

    Meardon lut les inscriptions à voix haute et un courant d’air chaud balaya la pièce. Alors qu’il était plongé dans la lecture du précieux ouvrage, Meardon ne vit pas que dans le courant d’air chaud, une jeune femme était apparut devant lui. Elle était nimbée d’une douce lumière dorée et il émanait d’elle une chaleur humaine incroyable. Lorsqu’il entendit une voix inconnue l’appeler, Meardon releva la tête, et ne put retenir un cri de surprise en voyant devant lui la femme qu’il avait vu dans son rêve et sur les photos dans le coffre, et qui plus est était transparente. Il se releva d’un bond, serrant contre lui le Livre. Esquissant un sourire, la jeune femme expliqua la situation au jeune garçon. Elle lui révéla qu’elle était sa véritable mère, qu’elle avait été obligée de le confier à des mortels pour le protéger, qu’il était comme elle, un sorcier, et qui plus est promis à un grand avenir. Elle lui apprit que le manoir dans lequel il se trouvait était le sien à présent, et qu’il pourrait et devrait y habiter lorsqu’il en aura l’âge. Enfin, elle lui recommanda de retourner voir ses parents adoptifs, afin qu’ils aient une explication. Alors qu’il allait la serrer dans ses bras, celle ci disparut dans le même courant d’air chaud qui l’avait emmené. Elle n’était plus la, mais sa voix résonna quand même dans le grenier, lui promettant qu’elle serait toujours la pour lui.

    Rangeant précautionneusement le livre dans la malle où il l’avait trouvé, Meardon retourna chez ses parents, non s’en avoir avant fait un tour dans la vieille maison. Lorsqu’il retrouva ses parents, ces derniers se décidèrent à tout lui raconter.

    Et c’est ainsi que le banal garçon du collège devint un sorcier dont la mission était de protéger les innocents des forces du mal. Il apprit rapidement à se servir de ses pouvoirs, bien que parfois ceux ci échappaient à son contrôle, provoquant quelques accidents sans grande gravité toutefois. Arrivé en quatrième, Meardon était a présent beaucoup plus sur de lui, et maîtrisait parfaitement ses dons. Il avait depuis longtemps appris a combattre les démons, et commençait même à trouver cela marrant. Il suivit une scolarité normale, russisant a marier son devoir de protecteur des innocents et ses devoirs scolaires.

    […..]


    Meardon était à présent au lycée. Il maîtrisait parfaitement ses pouvoirs, et s’en servait habilement, n’hésitant pas à braver la première loi des sorciers, “ Ne jamais se servir de ses pouvoirs à des fins personnelles”. Il user et abuser de ses dons, s’en servant tantôt pour secourir un innocent, tantôt pour corriger un autre lycéen qui le cherchait d’un peu trop prés. Meardon n’était plus aussi transparent qu’au collège. On ne peut pas dire qu’il était le plus populaire, mais il avait quelques amis.

    Quelques semaines après son entrée au lycée, une nouvelle élève arriva dans sa classe. A peine son regard croisa le sien, que Meardon en tomba éperdument amoureux. Mélinda, car c’était son nom, et Meardon formèrent rapidement le couple le plus heureux de tout le lycée. Malheureusement leur bonheur fut de courte durée.

    Lors d’une de ses missions contre les forces du mal, Meardon n’arriva pas a temps pour sauver un jeune homme en prise avec un démon. L’innocent mourut avant que le sorcier n’intervienne. La seule satisfaction du sorcier fut de tué le démon quelques secondes a peine plus tard. Oh bien sur, ce n’était pas le premier innocent qui passait dans les pertes et fracas de la guerre contre le Mal, mais c’était la première fois que quelqu’un qu’il connaissait mourrait sous ses yeux. Le jeune homme n’était pas une personne lambda, mais un élève dans la même classe que Meardon. Ne se pardonnant pas son impuissance, il apporta lui même la dépouille du jeune homme à sa famille. Ivre de rage et de douleur, ces derniers chassèrent Meardon de leur maison, non sans lui jurer qu’il paierait ça tôt ou tard. Le sorcier ne prêta aucune attention aux menaces du père, mettant ça sur le compte du choc. Deux mois passèrent avant que Meardon ne comprennent que ce n’était pas des paroles en l’air.

    Alors qu’il se promenait tranquillement en compagnie de celle qui partageait à présent sa vie et sa maison, Meardon ne remarqua pas l’homme qui s’approchait d’eux d’un pas menaçant. Plongé dans le doux regard de Mélinda, Meardon ne vit pas l’individu pointer une arme, un pistolet, dans leur direction. Riant aux éclats avec son âme sœur, Meardon n’entendit pas le coup partir et toucher sa cible en plein cœur. Le sorcier ne comprit ce qui ce passa que lorsque Mélinda s’arrêta net, porta la main à sa poitrine et constata le sang qui s’en écoulait. Elle tomba dans les bras du jeune homme, et dans un dernier soupir elle lui murmura son amour une dernière fois.

    Aveuglé par la colère, Meardon se retourna pour identifier le tueur. Lorsqu’il reconnut le père du jeune homme qu’il avait ramené a sa famille, Meardon sentit son sang bouillir dans ses veines. Ne prêtant aucune attention aux curieux qui s’étaient rassemblés la où ils avaient entendu le coup de feu, le sorcier envoya l’assassin contre le mur d’une des habitations d’un revers de la main. Le maintenant plaqué contre le mur de brique grâce a ses pouvoirs, Meardon s’avança lentement vers lui. Il colla sa main contre le torse de sa victime, et en lui murmurant à l’oreille qu’il venait de faire une grossière erreur, Meardon envoya une boule d’énergie a travers le corps de l'assassin, le tuant sur le coup. Le corps inerte de l’homme retomba lourdement sur le sol, et le sorcier retourna vers sa bien aimée allongée sur l’asphalte froid. En la regardant ainsi, et en faisant abstraction de la flaque pourpre qui grandissait sur le bitume, Mélinda semblait paisiblement endormie. Il la prit dans ses bras, et disparut en miroitant avec elle.

    Apres avoir offert à Mélinda un rituel funéraire selon les rites sorciers, à savoir un bûché en pleine nature accompagné d’un chant funéraire, Meardon préféra quitter la ville. Il parcourut le monde, combattant tantôt les démons, tantôt a leur cotés.

    Ce n’est que 10 ans plus tard qu’il revint à New Gotham. La ville avait changée, mais elle n’était pas la seule. Le jeune sorcier au cœur tendre était devenu un homme au regard glacial et au visage marqué par les épreuves. Il retrouva le manoir de ses ancêtres, celui la même ou il vivait avec Mélinda, et essaya de retrouver peu à peu ses habitudes dans cette ville imprégnée du Mal. Il acheta un vieil entrepôt désaffecté et le transforma en boite de nuit branchée, le Seven Sins. Aujourd’hui Meardon n’est plus ni bon, ni mauvais. Il combat les démons mais n’appartient à aucun des deux camps. Il ne veut plus être le héraut d’une force supérieure qui se révélera finalement ingrate.
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